Carte postale Ancienne de Gourgeon – La Gare du Tramway

Gourgeon-La Gare du Tramway - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Gourgeon-La Gare du Tramway

 Jacquot-Poussy , éditeur , Gourgeon 

Dos séparé -circulé à découvert en 1914 ( timbre décollé)

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Voici une carte postale très peu courante (voire rare) et très recherchée par les collectionneurs des « Petites Gares' » et par les collectionneurs de cette petite ville de Gourgeon.

Sur cette carte on peut voir le tramway C.F.V numéro 38 arrêté devant un bâtiment très simple servant de gare, le conducteur du tramway a sorti sa tête de sa cabine pour être lui aussi sur la photo.

L’éditeur de cette carte postale n’est pas comme souvent à cette époque un professionnel de l’édition, de son vrai métier Jacquot-Poussy est le propriétaire d’un des deux hôtels de Gourgeon, l’autre hôtel étant tenu par Grangier (L).

Gourgeon dans les années 1910 est une petite ville de 395 habitants située à 30 kilomètres de Vesoul  et à 4 kilomètres de Combeaufontaine, son Maire est Monsieur Jacquot (JH).

Citons quelques noms de cette époque qui ont fait vivre cette petite ville de Gourgeon, commençons par l’entrepreneur de bâtiments Mr Chassagne (E); La bonneterie de Grangier Vve. -Simonin; les charrons, Mr dalot et Gallet; Le Marchand de draps Mr Judlin; les exploitants de carrières Mr Chassagne et Jacquot (J); le boulanger Mr Jacquot (et oui encore un) ; les épiceries, Judlin et Laurençot (A) ; le maréchal-ferrant Mr Jacquilot (P); les sabotiers, Clain (A), Gallet (A), Jacquillot et Menier ; et pour terminer les deux marchands de vin en gros, judlin et bien sûr Jacquot.

 

 

 

  

 

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l’Avenir du Prolétariat – Siege Social – 8 rue Pernelle à Paris

 

04arrt-l'Avenir du Prolétariat-rue Pernelle - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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l’Avenir du Prolétariat

1 . – Vue de son immeuble du 8 de la rue Pernelle et du 6 de la rue Nicolas-Flamel ( Siège – Social)

Dos séparé – circulé à découvert le 30novembre 1905

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Voilà ce que l’on pouvait lire le vendredi 17 Mars 1905 dans le journal l’Humanité, le « Journal Socialiste Quotidien' » sous la direction politique de Jean Jaurès.

Au siège de l’Avenir du Prolétariat, 8, rue Pernelle un immeuble magnifique qui appartient à cette association mutualiste nous trouvons M. Ferdinand Boire qui, fort obligeamment, nous explique ainsi l’origine de son projet de Fédération mutualiste indépendante, et les forces qu’il a déjà groupées.
En dehors de L’ « Avenir du Prolétariat » », qui représenta le chiffre de 115.000 adhérents, avec un capital réalisé de près de huit millions de francs et d’importantes propriétés ou immeubles à Paris et en province, la « Fédération générale de la Mutualité indépendante », fondée depuis quelques mois à peine, a reçu de puissantes adhésions. Des groupements aussi importants que les « Prévoyants de l’Avenir nous ont assuré leur concours. Nous sommes en ce moment en pleine période de formation. Mais je crois, sans vouloir exagérer mon appréciation, que nous réussirons à fédérer au moins autant de membres que peut en compter actuellement la « Mutualité officielle » dont M.. Léopold Mabilleau est le porte-parole.

Ce qui montre combien il y a encore du flottement dans les idées mutualistes et combien la Mutualité française est encore loin d’avoir, en matière sociale, une direction d’esprit ferme et claire, c’est qu’il a pu sembler, il y a quelque temps, que la nouvelle Fédération, dont M. Boire est l’interprète, se constituait pour protester contre les tendances prétendument trop étatistes de la Fédération présidée par M. Mabilleau.

Et maintenant c’est la Fédération de M.Mabilleau qui repousse, comme trop étatiste, le projet de loi sur les retraites ouvrières, auquel se rallie la Fédération de M. Boire. Il est infiniment désirable que la Mutualité française mette plus d’ordre et de lumière dans ses idées. C’est par là, et non point par une opposition injustifiable et stérile aux lois d’assurance sociale, que la Mutualité affermira et étendra son action. Il dépendra beaucoup des militants socialistes, en y pénétrant, en participant aux discussions de ses Congrès, de l’amener à une conception plus claire de son rôle.

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Paris – Bois de Boulogne – Le Sentier de la Vertu

 16arrt-Bois de boulogne-le sentier de la vertu -  sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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1636 – Paris – Bois de Boulogne – Le sentier de la Vertu 

édition Aqua Photo : LV & Cie, Paris

Dos séparé – non circulé

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Le sentier de la vertu était ‘en autre’ comme beaucoup d’endroits du bois de Boulogne  des lieux de rencontres et de rendez-vous galants.

Cet endroit a inspiré de nombreux peintres comme Van Dongen qui peint en 1913 « le sentier de la vertu » et les cavaliers au bois en 1920.

J’ai en ma possession le livre « Paris Nouveau Paris Futur  » de la librairie Jacques Lecoffre écrit par Victor Fournel, dans ce livre l’écrivain décrit le Paris de 1868 et fait un constat sans concessions du nouveau Paris et des transformations apportées par le Barron Haussmann.

Voici un passage de ce livre (page 117), où Victor Fournel fait un constat du bois de Boulogne et une prédiction de ce que deviendra un jour cet endroit… Vous allez voir qu’il ne s’est pas trompé de beaucoup…! 

Mais je n’ai garde de médire des travaux qui ont transformé et rogné le bois de Boulogne ! Jamais œuvre ne fut mieux appropriée à sa destination. On l’a fabriqué tel qu’il le fallait pour les goûts et les besoins de ses habitués. La ville de Paris a interrogé le bois, avec une variante au proverbe : «Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai ce que tu dois être.» La mare aux Biches et le parc aux Daims sont faits à souhait pour les rêveries de ces messieurs et de ces dames ; la route du lac contient tout ce qu’il faut de nature pour les chevaux de notre jeunesse dorée, et les crinolines à la mode trouvent un théâtre digne d’elles dans le rond des cascades.

Longchamp, le turf, le pré Catelan, le parc de la société d’acclimatation, l’hippodrome, complètent les délices de ce jardin d’Armide, rendez-vous favori du jockey-club des deux sexes.

« On peut prévoir le moment où, grâce à cette mystérieuse loi de déplacement qui entraîne toutes les villes en les faisant glisser, comme des fleuves, d’orient en occident, c’est-à-dire dans un sens contradictoire au mouvement de rotation de la terre, le bois de Boulogne se trouvera en plein dans l’enceinte de Paris, et peut-être en deviendra le centre.

Alors on le découpera en tranches, qu’on vendra fort cher, comme le parc des Princes, le domaine du Raincy ou le hameau de Saint-Cloud ; et des hôtels se dresseront à tous les points pittoresques, pour exploiter la vue des lacs et de la grande cascade, comme ceux qu’on trouve au bord du Léman ou devant la chute du Rhin. »

 

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Carte postale Ancienne de Melleray – Rue de Montmirail

Melleray-Rue de Montmirail - Cliquez  sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Melleray-Rue de Montmirail

éditeur, Aug Cocu , château du Loir

Dos séparé -circulé à découvert en 1908

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Oublions un peu les cartes illustrées fantaisies et revenons avec des cartes régionalistes, aujourd’hui un petit tour à Melleray dans la Sarthe.

Située à 47 kilomètres de Mamers et d’un kilomètre de Montmirail, Melleray  dans les années 1910 est une petite ville charmante de 957 habitants administrée par son maire  Monsieur Ferrant.

La gare de Montmirail-Melleray se trouve à 1,5 kilomètre du centre-ville

l’expéditrice de cette carte postale a marqué d’une croix une partie de sa petite famille, cette pratique était souvent utilisée à cette époque et c’est une des raisons que l’on retrouve autant d’animation sur les cartes postales des années 1900 ….

Les gens à cette époque étaient très friands de l’arrivée d’un photographe dans leur ville, bien sûr les plus petites villes de France étaient moins photographiées que les grandes villes et c’est ce qui fait aujourd’hui la rareté et la valeur de ces cartes de nos petits villages de Frances. 

Bien sûr à cette époque le photographe n’était pas embêté à demander le droit à l’image à toutes les personnes photographiées…c’est en grande partie pour cette raison qu’aujourd’hui vous ne trouvez en vente que des cartes postales de paysages ou des cartes fantaisies..l’article 9 du Code civil oblige..!!

Mais revenons en 1910 et citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville de Melleray ; L’Eleveur d’abeille Mr Chéreau; l’Agriculteur Mr ferrand; le Marchand de bois Mr Montarou; Le Charbon en gros Mr Tourneboeuf ; le Marchand de chevaux Mr Rouault; le Cafetier Mr Paillet; les Epiceries, Frenard, Lausard et Tréfoux; le Marchand de fruit et volailles Mr Corroy, le Grain en gros Mr Bercy; les Maréchaux Mr guyon et  Mr Messager ; les Sages Femmes Mme Legros et Mme Saunier et terminons avec le marchand de tissus, la maison Letourneur. 

 

 

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Musique et paroles des gars du 20éme régiment en 1915

les gars du 26-dedié au lieutenant colonel COLIN - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les gars du 26-dedié au lieutenant colonel COLIN – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les Gars du 26e régiment

édité par le Groupe Blandan, Nancy

Dos séparé – non circulé

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Carte patriotique, vendu au profit des blessés du 26e régiment d’infanterie commandé par le lieutenant-colonel COLIN.

Je vous laisse lire les paroles des 3 couplets sur une musique de L.Taelman, chef de musique au vingt-sixième régiment. (cliquez sur la carte pour l’agrandir).

Mais reprenons tous en cœur les 2 refrains du 26e régiment d’infanterie, dédié au Lieutenant Colonel COLIN 

Partout où l’on cognait , le vingt-six accourait

Voila les gars, les gars du vingt-sixième

Partout où il lutta, l’allemand recula.

Voila les gars du vingt-six les voila

Holà !

Lorsque nous reviendront

Les Nancéiens crieront

voyez ce drapeau là

Saluez le bien bas

C’est le drapeau du vingt-six, le voilà

Vivat !

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