Paris – Boulevard des Italiens – ligne des Omnibus AC – AK

09arrt-boulevard des italiens -ligne de bus AC - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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103 – Paris – Le Boulevard des Italiens

éditeur C.M

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Les Omnibus se croisent sur le boulevard des Italiens , d’un coté le bus de la ligne AC Gare du Nord et de l’autre coté le bus de la ligne AK Gare saint Lazare.

 En 1909 le premier départ des Omnibus de la ligne AC est à 6h30 et le dernier à 0h15, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 35 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AC était le suivant :Boulevard Denain – Rue de la-Fayette – Rue Drouot – Boulevard des Italiens – Boulevard des Capucines – Boulevard de la Madeleine – place de la Madeleine – Rue Royale – Place de la Concorde – Avenue des Champs Élysées – Avenue Montaigne et Place de l’Alma.

Pour la ligne AK, le premier Omnibus partait à 7h 05 et le dernier à 0h25, les départs des bus étaient toutes les 6 minutes (environ) pour une durée de trajet de 43 minutes.

L’itinéraire des Omnibus de la ligne AK était le suivant : Gare Saint Lazare – Place de Rome – Rue saint Lazare – Rue du Havre – Rue Auber – Place de l’Opéra – Boulevard des Capucines – Boulevard des Italiens – Boulevard Montmartre – Boulevard Poissonnière – Boulevard bonne Nouvelle – Porte saint Denis – Boulevard Saint Denis – Boulevard Saint Martin – Porte Saint Martin – Place de la République – Boulevard Voltaire – Boulevard Richard Lenoir – Place de la Bastille – Rue de Lyon et Gare de Lyon.

Sur d’autres articles et avec des nouvelles cartes postales je vous donnerai plus de détails sur les itinéraires des omnibus ainsi que des règlements et obligations de cette époque … qui nous font sourire maintenant quand on voit ce qui se passe dans les bus de Paris et de sa banlieue.

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Inondations – Paris Janvier 1910 – Avenue Ledru-Rollin

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Inondations – Paris Janvier 1910  –  402 Avenue Ledru-Rollin

éditeur C.M

Dos séparé – non circulé

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Il fallait avoir de l’équilibre dans ces moments difficiles de l’inondation de Janvier 1910. 

Ce cliché a été pris à la hauteur du numéro 56 de l’avenue Ledru-Rollin, à gauche sur la carte le magasin  Le Roy spécialiste de Sièges en cuirs repoussés.

Sur de nombreuses cartes de cette époque de l’inondation de janvier 1910, on peut voir comme sur cette carte postale des planches sur des trépieds de bois afin de faciliter le passage d’une rue à l’autre, ces passerelles de fortune ou pontons pour les plus sophistiqués étaient l’œuvre le plus souvent de Pontonniers.

Le Gaulois du 3 février 1910 par un article ‘Tout-Paris, rend hommage à ces Pontonniers, en voici le texte.

NOS PONTONNIERS
Les pouvoirs publics ont déjà rendu un éclatant Hommage au dévouement, à l’héroïsme simple dont nos petits troupiers ont fait preuve au cours des jours sinistres que nous venons de traverser;

Paris et sa banlieue leur conserveront une éternelle reconnaissance pour le secours qu’ils ont apporté sans compter aux sinistrés, pour les vies innombrables qu’ils ont préservées, pour les catastrophes plus épouvantables encore qu’ils ont conjurées. Partout, sur les joints les plus menacés de la grande ville et des environs, on les a vus à l’œuvre jour et nuit, alertes, infatigables, conservant malgré tout leur bonne humeur native, cette qualité nationale de notre armée qui l’a si heureusement soutenue en tant de circonstances difficiles.

Parmi les troupes qui ont pris part a la lutte, contre la terrible inondation, nous devons mettre au premier rang les pontonniers dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge
A Alfortville, à Gennevilliers, dans les quartiers les plus atteints de Paris, ils ont fait merveille. Un habitant d’une des communes les plus éprouvées de la banlieue nous racontait hier avec quelle activité, quelle prestesse ils rétablissaient les communications, ils jetaient en une heure à peine des ponts de fortune que n’eût pas désavoués le plus habile des ingénieurs.

Nos pontonniers n’en sont pas, on le sait, a leur coup d’essai. Il a un siècle a peine qu’ils existent en tant que corps spécial.et pourtant nul corps de troupe ne peut présenter un historique plus glorieux, plus abondant en actions d’éclat !  il nous faudrait un gros volume pour en refaire même succinctement, les annales. On a vu des pontonniers pendant les grandes guerres de la Révolution et de l’Empire, aux fameux.passages du Rhin, du Danube, de la Vistule, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Russie. C’est pendant cette dernière campagne qu’ils nous donnèrent les preuves  les plus éclatantes de leur indomptable courage et de leur savoir faire, comme l’atteste le nom glorieux de la Bérézina inscrit en lettres d’or sur leur drapeau  

 

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Troyes Aviation – Biplan H Farman Piloté par le Lt Camermann

Biplan H Farman – Lieutenant Camermann – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

1416  – Biplan H Farman Piloté par le Lieutenant Camermann

éditeur J.H  ( J.Hauser, photographe-éditeur, Paris )

Dos séparé – avec cachet de Troyes – Aviation

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Ce biplan avait une envergure de 10,50 mètres , moteur Gnône 50 HP, actionnant une hélice en bois de 2,30.

Cet appareil est muni de patins et de 4 roues à l’avant.

Celles intérieures sont d’un diamètre à celui des extérieures.

A l’arrière, 2 roues, le gouvernail est remplacé par le gauchissement des 2 plans arrière.

A noter  cette belle oblitération sur cette carte : Troyes Aviation de 1910

Tampon de Troyes-Aviation

Tampon de Troyes-Aviation

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Trèbes – Le canal du midi – les lavandières

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Trèbes (Aude)  – Le Canal

éditeur . Franc et Gélis, Alimentation, Carcassonne 

Dos séparé – circulé à découvert

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Voici une vue avec un assez gros plan sur des lavandières du temps passé qui, durant des générations ont lavé du linge le long du Canal du Midi.

Trèbes dans les années 1910 est une ville de 2006 habitants située à 8 kilomètres de Carcassonne et 845 kilomètres de Paris , le Maire est Monsieur Jougla (F).

Citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville de Trèbes en 1910; Les cafetiers, Aveza, Carriere, Delteil, Durant, Guiraud et Rennes ; Les marchands de grains et farines, Forges et Teissiere ; le Pharmacien, Verdier; le véterinaire, Cazeaux; Les vignerons, Galibert Gally, Gouze et Polère; et n’oublions pas les deux médecins qui devaient soigner tout ce beau monde Mr Bernier et Mr Lapeyre.

j’oubliais de citer madame Montagné la sage femme de Trèbes qui a du mettre au monde un bon nombre des ancêtres des habitants d’aujourd’hui de cette ville.    

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Châteaudun – Phototypie Laussedat – Atelier des Machines

28-Châteaudun-Phototypie Laussedat – Atelier des Machines – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Châteaudun – Phototypie Laussedat – Atelier des Machines

Dos séparé -non circulé

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Voici une carte peu courante et intéressante pour les collectionneurs de cet éditeur, on y voit l’intérieur de l’imprimerie Laussedat installée à Châteaudun.

Cette imprimerie a participé à de nombreuses éditions de cartes postales, certaines d’entre telles sont bien cotées.

À cette époque de l’âge d’or de la carte postale, les imprimeries spécialisées dans ce domaine ne chôment pas, c’est par millions que ces petits bouts de cartons de 14 cm par 9 cm vont sortir des ateliers.

Les cartes postales étaient constituées de 3 feuillets, le papier utilisé le plus souvent pour la phototypie était un papier laminé à grain ou à demi-grain;

La majorité des cartes postales de cette époque ont été imprimées par ce procédé aujourd’hui quasiment abandonné …!  Bien dommage ..  le résultat était pourtant si beau. Le principe avait été trouvé par Alphonse Poitevin en 1860 sous le nom de « photolithographie », le principe reposait sur la sensibilité à la lumière de la gélatine associée au bichromate de potasse.

je ne vous détaillerai pas toutes les étapes de ce procédé, mais pour simplifier on utilisait une plaque de verre recouverte d’une couche de gélatine bichromatée, le procédé consistait ensuite à mettre un cliché photographique sur verre en contact avec la plaque gélatinée et le passer sous une lumière ultraviolette. Après un long rinçage à l’eau et un bain de glycérine, la plaque passait sous un rouleau d’encre grasse avant d’être mise sur le plateau de la presse. Cette technique permettait rarement de produire plus d’un millier de cartes postales par plaque de verre.

 

 

 

 

 

 

 

 

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