Carte postale de 1900 – Colombes -Villa de la Reine Henriette

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8.  Colombes – Villa de la Reine Henriette

éditeur H.D.

Dos séparé -circulé à découvert en 1906

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Il existe une bonne quinzaine de clichés de cette entrée de la villa Henriette à Colombes, mais à mon avis cette carte postale est certainement une des plus belles.

Quelques mots sur la ville de Colombes en 1910, les 28864 habitants sont administrés par le maire Monsieur GEOFROIX
Le Secrétaire de la Mairie est Mr CHARIER, le Percepteur et receveur municipal est Mr VITTOZ et l’Architecte-*Voyer* Mr GALLOT.

J’ai par habitude de rechercher sur google maps ce qu’est devenu l’endroit du lieu de la carte postale 100 ans après ..Bien sûr le château où mourut Henriette Marie de France n’existe plus puisque le château fut démoli en 1846 quasiment deux siècles après la mort de celle qui fut une reine consort d’Angleterre, fille du roi de France Henri IV et de la reine Marie de Médicis, mais j’espérais au moins retrouver une partie de ce grand portail.

 Enfin après de nombreuses hésitations je pense avoir retrouvé cet endroit où ces enfants posaient pour le photographe, le portail n’existe plus mais la maison de gauche semble identique à la bâtisse de la carte postale.

Cet endroit se trouve au croisement de la rue de la Reine Henriette et de la rue Léon Renault ..à droite la maison des jeunes et de la culture de colombes.

Un petit montage photo pour le plaisir

A votre avis  ?

Colombes-Villa de la Reine Henriette 100 ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails


Spécial post pour Valérie qui se reconnaîtra…

 

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Carte Postale Ancienne d’Asnières rue de Colombes

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173  –  Asnières rue de Colombes

éditeur B.F., Paris  ( Berthaud Frères)

dos séparé – non circulé

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Tout semble calme rue de Colombes à Asnières dans les années 1910, les enfants se promènent au beau milieu de la route et les passants se saluent en se croissant.

Le photographe de la maison Berthaud a installé son trépied Avenue d’Argenteuil.

Tout de suite à gauche de la carte au numéro 17 de la rue Colombes la Charcuterie MOREAU, un peu plus loin au N° 19 la boucherie BOHGOLTZ et ses quartiers de viandes accrochés en vitrine.

À droite et à l’angle du N°18 rue de Colombes et du N° 55 avenue d’Argenteuil la pharmacie RABY.

En 1910 Colombes est un Arrondissement de Saint-Denis, Chef-Lieu du Canton et compte 3 5 4 9 5 habitants .

Son Maire est Monsieur FONTAINE, le Secrétaire de la Mairie est Monsieur PERRET, son Juge de Paix Monsieur LABARRIERE.

Pour les infractions s’adresser au Commissaire de Police Monsieur PLANSON et pour payer les impôts allez voir le Percepteur  Monsieur MOREL.

Le Receveur Municipal était Monsieur FOUQUOIRE et l’Architecte *VOYER*  Monsieur HUBERSQN.

Les architectes *VOYERS*exercent des fonctions techniques ou administratives dans les domaines de l’architecture,

 de l’environnement, de l’urbanisme, de la construction, de l’aménagement foncier et urbain

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Juvisy-sur-Orge-Les Belles Fontaines route de Fontainebleau

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Juvisy – Les Belles-Fontaines, route de Fontainebleau

éditeur M.A – Paris

Dos séparé-circulé à découvert en 1904

Continuons notre balade dans l’Essonne et plus précisément route de Fontainebleau à Juvisy-sur-Orge.

Au XVIIIe siècle, Louis XV décide de détourner la route Royale, qui relie Paris à Lyon en traversant le bourg de Juvisy.

La côte est si raide que les calèches y patinent et pour réaliser cette déviation, il faut remblayer le coteau et construire un pont pour franchir l’Orge.

 L’ouvrage, bâti entre 1725 et 1728, est hors du commun, en plus de l’arche supérieure, sept petites arches assurent la solidité de l’ensemble sur un secteur très pentu.

Sur le pont, deux magnifiques fontaines donnent son nom à l’ouvrage, en haut de ces fontaines un globe aux armes de France, soutenu par un groupe d’enfants, avec trophées à la gloire du roi.

Ce monument sera restauré en 1813 sous le règne de Napoléon le grand, elles seront déplacées en 1970 pour permettre l’élargissement de la nationale 7, pour se retrouver installées dans le parc Ducastel de la Mairie de Juvisy.

Depuis, des milliers d’automobilistes passent chaque jour sur ce pont, sans soupçonner une seconde que ce trésor architectural est classé monument historique depuis près d’un siècle.

Voici une vue Google-Maps une bonne centaine d’années après l’édition de cette carte postale.

je n’ai pas pu m’empêcher de faire un petit montage photo pour voir si ces statues auraient encore fière allure à leur place initiale.

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Source : Le Parisien du 21.01.2012
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Juvisy-sur-Orge – La pyramide et la route de Fontainebleau

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Juvisy-sur-Orge ( S.-et-O)

La pyramide et la route de Fontainebleau

éditeur E.M  ( Malcuit )

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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On peut difficilement imaginer que cette petite route de 1900 est aujourd’hui la nationale 7 .

  La seule chose qui reste de cette époque est cette pyramide et l’immeuble à droite de la carte, élevée en 1740 cette pyramide rappelle que cet endroit a servi en 1669 à l’abbé Picard de point de repère pour effectuer la mesure de la terre.

Cela paraît difficile à croire mais l’abbé Picard en 1669 a comme mission de déterminer avec précision la mesure de la terre.

Pour réaliser ses calculs, il prend comme base de référence la route de Paris à Fontainebleau entre Villejuif et Juvisy

Les mesures prises par triangulation par l’abbé Picard seront entre 111 et 112 kilomètres pour un degré de latitude, il en déduira ensuite la dimension du méridien donc du rayon de la terre (6 372 km).

Une petite idée de cet endroit avec google Maps 100 ans après .

Des milliers d’Essonniens passent devant cette pyramide tous les jours ..mais combien de personnes ont fait attention à cette pyramide installée à cet emplacement depuis plus de 3 siècles ?

la Pyramide de Juvisy 100 ans après



 

 

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La sortie de l’église de Chermizy un jour de fête de 1900

Environ-de-Laon-églyse-de-Chermizy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Environ de Laon – Église de Chermizy

F.Barnaud, photographe, Laon – Déposé

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Il fait encore bon vivre à Chermizy dans les années 1900, les Chermizyacois et les Chermizyacoises sortent de l’église et se préparent à faire la fête patronale qui se déroule le dimanche après le 9 octobre.

En regardant de plus prés, on distingue sur la gauche de la carte près du puits un manège de chevaux de bois installé pour les enfants.

Nous sommes entre 1900 et 1905 à Chermizy, située à 17 kilomètres de Laon et à 8 kilomètres de Corbeny.

Le maire des 224 habitants de Chermizy à cette époque est Monsieur Lamarle, le boulanger est Monsieur Hubier (L), les épiceries et aubergistes sont Adloff-Dehaye et Thiefine (V).

A noter une fabrique de produits chimiques appartenant à Monsieur Dollé (A).

C’était la belle époque de Chermizy, mais la grande guerre de 1914/1918 va anéantir cette ville de Chermizy ainsi que la ville de Ailes.

De 1914 à 1917 cette zone sera occupée par les allemands, de 1917 à 1918 les combats seront d’une telle violence qu’il ne restera quasiment plus rien de ces deux villes à la fin de la guerre.

La ville d´Ailles ne sera jamais reconstruite et en mémoire son nom sera rattaché à jamais à celui de Chermizy le 9 septembre 1923.

 

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