Carte postale de Paris – le Cirque d’hiver et son plan en 1904

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Paris – Le Cirque d’Hiver

L. J & C édition Angoulême – Paris  ( Laroche-Joubert )

Dos séparé – non circulé

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C’est en  1851 que l’autorisation est donnée à Louis Dejean de construire un nouveau cirque, il fera appel à l’architecte Jacques Ignace Hittorf pour construire ce polygone de 20 cotés d’un diamètre de 42 mètres et comprenant 40 fenêtres.

Cette architecture sera inaugurée le samedi 11 décembre 1852 seulement 8 mois après les commencements des travaux et s’appellera le cirque Napoléon.

Le cirque Napoléon sera rebaptisé le cirque national pour être appelé en 1873 le cirque d’Hiver.

De nombreux sites (Wikipédia entre autres) indiquent que Franconi Charles aurait été directeur du cirque d’hiver de 1897 à 1907.

Alors je pose la question humblement aux auteurs de cette indication : Pour quelle raison le Bottin Mondin de 1909 et le Paris hachette de 1909 et 1910 indiquent encore que « Franconi Charles » est le directeur du cirque d’hiver.

Bien sûr je ne retrouve plus cette indication en 1911 puisque Franconi Charles est décédé le 14 mars 1910.

Merci de m’apporter cet éclaircissement en me laissant un commentaire. !

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Voici le plan du cirque d’hiver en 1904 accompagné de quelques renseignements trouvés sur le Bottin Mondin de 1909 et 1910 où il est indiqué que Franconi Charles est le directeur du cirque d’hiver.

Copie bottin mondain 1910 : F r a n c o n i (Charles), Directeur du Cirque d »Hiver (et Mm«), 12, Rue Lavoisier.

 CIRQUE D’HIVER Rue Amelot 110. —Administration : 8, R. St-Augustin. T é l . 9 1 2 – 2 5.
Location de 10 h, à 6 h. — Cinématographe. — Tous les jours, matinée
à 2 h. 1/2 ; soirée à 8 h. 1/2. — PRIX DES PLACES : Loges, 5 fr. ;
Réservées, 2 fr., location, 2 fr. 25 ; Premières, 1 fr. 50, location, 1 fr. 75 ; Deuxièmes, 1 fr.; Troisièmes, o fr. 50.

Plan-du-cirque-d’hiver-en-1904

 

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CPA de Roscoff – Le Lavoir de la Gare – Lavoir Le Grand Doué

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18. Rodcoff (Finistère) – Le Lavoir de la Gare

Collection N.L., Morlaix

Dos séparé – non circulé

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Allons faire un petit tour dans cette belle ville de Roscoff (ville de mon premier beau-père Michel Tanné).

S’il était encore de ce monde, il me parlerait certainement de ce lavoir de la gare où ces femmes, les dos courbés effectuaient cette tâche dure et pénible de laver leur linge et très souvent le linge des plus fortunés de la ville.

 Situé dans la rue Hoche (aujourd’hui rue Ropartz Morvan) le lavoir portait le nom « le Grand Doué », bien sur comme tous les lavoirs de France ces endroits étaient le lieu où l’on se racontait les petites histoires de la ville et les petits ragots colportés par les lavandières., c’était la Vie !

 En 1969 ce lavoir a été comblé de terre et de bitume pour y voir fleurir aujourd’hui un parking.

Je sais qu’une pétition avait été faite pour la  réhabilitation de ce lavoir « Le Grand Doué » 

Ne pouvant voir avec Google Maps si cette belle initiative a vu le jour ..

Merci de me laisser un commentaire si vous savez si nos chers élus ont fait réhabiliter ce beau lavoir que l’on appelait  » Le Grand Doué  ! 

 

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Carte de Decize – la Tuilerie en 1900 – Sortie des ouvriers

58-Decize-la-tuilerie-sortie-des-ouvriers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

11   Decize – la Tuilerie – Sortie des ouvriers

éditeur : JC Autun

dos séparé -non circulé

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Nous voici dans la Nièvre à l’heure de la sortie des ouvriers de la tuilerie de Decize.

Decize dans les années 1910 est une ville de 5000 habitants administrée par monsieur Gros « maire » de son état

la ville est située à 34 kilomètres de Nevers et à 290 kilomètres de Paris

En 1911 deux fabriques de tuiles et briques sont installées à Decize, la maison Boigues (j) et la maison Molette en 1901 quatre fabriques étaient installées sur la commune, les maisons ; Boigues (j) , Gandoulf (Vve), Leblans et Simon.

Même si les ouvriers prennent le temps de sourire au photographe, il ne faut pas oublier les conditions de travail en usine à cette époque.

La plupart du temps dans les usines les conditions et les cadences de travail sont très dures, mais le capitalisme naissant le patronat tient l’avenir de millions de salariés entre leurs mains et en profite.

La notion « le travail c’est la santé » est encore une valeur sûre et le patronat ne se gêne pas pour la rappeler.

C’est aussi l’époque ou l’on construit des quartiers d’ouvriers, inventant ainsi un semblant de protection de l’emploi et l’espoir d’embauche inter génération de même famille.

Le monde ouvrier finira par se révolter de ses conditions de travail et viendront des lois sociales un peu plus justes !

« Juste un petit rappel des heures de travail en France »

En 1793  l’ouvrier à 3 jours de repos par mois, il travaille 9 jours et s’arrête le 10ème, c’est ce que l’on a appelé ‘ le décadi ‘

A partir de 1841 une loi limite le temps de travail des enfants  de douze à seize ans à 12 heures par jour et de 8 heures par jour pour les enfants de huit à douze ans.

Jusqu’en 1892 on travaille encore de 10 à 12 heures par jour sans compter les heures supplémentaires.

Il faudra attendre 1900 avec la loi dite « loi Millerand » la journée de travail de 10 heures, en fixant une l’application progressive sur un délai de quatre ans.

Année 1906, enfin un vrai jour de repos hebdomadaire.

La fin de la première guerre mondiale, amènera en 1919 la semaine de quarante-huit heures et la journée de huit heures.

Loi de 1936 et le Front populaire, instituant la semaine de quarante heures et les congés payés pour tous les salariés.

1982 , Mitterrand et les 39 heures .

1998  la loi Aubry et les 35 heures.


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CPA de Paris-Montmartre- la Place-du-Tertre en 1900

18-arrt- Paris-Montmartre-place-du-Tertre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

447  – Paris-Montmartre-place-du-Tertre

éditeur P.P.C Paris

Dos séparé – circulé à découvert en 1903

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Continuons notre balade dans le Montmartre de 1900 direction place du Tertre.

Je ne vais pas vous parler de l’histoire de cette place du Tertre et ce quelle est devenue aujourd’hui mais plutôt de sa petite histoire ! 

En 1904 à l’époque de ce cliché il y avait au N° 3 de la place du Tertre  la maison vins et liqueurs de Monsieur SPIELMANN, au 6 la crémerie de Madame FOREST et le Tabac débit de boissons de Monsieur Guillonx , aux 15 et au 17 les épiceries  VIGNERON et DRESLER.

À cette époque (1900) la vie sur la place est agréable et calme et ressemblait à une petite place de village, beaucoup de personnes sont persuadées que cette place était déjà le lieu où tous les grands peintres s’installaient avec leur chevalet.

Et bien non, c’est une idée reçue ! … car même si de grands peintres de l’époque venaient peindre un coin de la place … ce n’est que dans les années 1950 qu’un très grand nombre de peintres s’installeront sur la place et ne la quitteront plus !

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Carte postale du Vieux Montmartre – Vue dans le Maquis

18arrt-Paris-vieux-Montmartre-vue-du-Maquis – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

501    Paris (Vieux Montmartre) – Vue dans le Maquis

Dos séparé-circulé à découvert en 1905

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Voici les mots écrits par l’expéditeur de cette carte  ( en bas à gauche de la carte)

« connais-tu le Maquis où fleurit la saleté » ?

Il est vrai que le maquis des années 1900 ressemble plus à ce que l’on appelle aujourd’hui un bidonville.

Et pourtant la vie dans le maquis existe bel et bien, sur cette carte postale on peut voir une marchande des quatre saisons, mais d’autres petits métiers existent dans ce maquis … marbrier, ferrailleurs, chiffonniers, rempailleurs et plein d’autres petits métiers souvent de misère.

Artistes, peintres et marginaux de tous genres vivent aussi dans cet endroit de Paris qui verra sa destruction en 1910 avec le percement de l’avenue Junot, avenue qui sera surnommée les Champs-Élysées de Montmartre en raison de sa largeur.

L’avenue Junot deviendra bien plus tard le lieu de résidences chics de nombreux artistes et gens du show-biz !

 

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