La Chaux de Fonds – La gare et les grévistes du Bâtiment

Chaux de Fonds – La gare et Cortège des grévistes du Bâtiment- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Chaux de Fonds – La gare et Cortège des grévistes du Bâtiment

4711 édition Burgy, Lith , Saint-Imier

Dos séparé circulé à découvert en 1905

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Dans ces moments de crise faisons comme de nombreux français très privilégiés un petit tour en suisse!!

Allons faire un tour à la chaux de fonds du canton de Neuchâtel, ville où il fait bon vivre et située qu’à 10 kilomètres de la frontière avec la France.

Sur cette carte postale les ouvriers du bâtiment sont en grève et forment un cortège devant la gare.

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La grève des maçons et manœuvres en 1904 à La Chaux-de-Fonds
Les travailleurs du bâtiment jouent un rôle de pionniers dans les luttes ouvrières.

La plupart d’entre eux viennent d’Italie et travaillent dans des conditions très pénibles. En 1904, le salaire moyen atteint à peine 41 centimes à l’heure, tandis que le prix du kilo de pain est de 32 centimes.
Le syndicat des maçons et manoeuvres avait obtenu la signature de conventions collectives en 1896 et 1897. En juillet 1904, il demande une augmentation des salaires : 35 centimes au minimum pour les porte-mortier et 65 centimes pour la catégorie la mieux payée. Les revendications portent aussi sur les conditions de travail et les droits syndicaux. Les entrepreneurs refusent de céder.
Dès le 18 juillet, plus de 500 grévistes bloquent les chantiers.

l’Union ouvrière apporte son soutien actif au mouvement.
A la demande des entrepreneurs, le Conseil d’Etat décide de mobiliser la troupe. Dès le 2 août, La Chaux-de-Fonds est occupée par un millier de militaires. Finalement, le 10 août, les grévistes sont cernés par la troupe et les animateurs du mouvement sont expulsés de Suisse. Des incidents opposent la troupe à la population.
Ce conflit aboutira à une amélioration des salaires et des conditions de travail. Il restera dans les mémoires et contribuera à développer l’antimilitarisme dans les milieux ouvriers.

Et si on imaginait ces grévistes en cortège place de la Gare 100 ans après grâce une image google maps et un montage photos ?

La Chaux de Fonds – la Gare et les grévistes 100 ans après


 
Texte intégral sur : www.chaux-de-fonds.ch/…/Loi…/100ans_syndicalisme.pdf


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Carte postale Ancienne – En Morvan – Bœufs au Labourage

En Morvan Bœufs au labourage – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2034   En Morvan – Bœufs au Labourage

éditeur JO Autun

Dos séparé – circulé à découvert en 1913

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De retour d’un petit séjour aoûtien dans la Morvan « comme d’habitude depuis plus de 30 ans » voici une carte postale pour les nostalgiques des beaux attelages de bœufs !

 Dans ces années 1900 les agriculteurs se comptent encore par millions, au contraire des États Unis la France refuse la mécanisation à grande échelle des Américains.

La France ne parvient pas à faire sa révolution industrielle étant sûre de son agriculture est la meilleure tellement les efforts des 19 siècles ont été importants !

Pour vous donner une idée de chiffre, on compte dans les années 1870 environ 26000000 hectares de terres labourables, en 1913 après une étude des ressources agricoles en hectares de la France les chiffres sont à la baisse avec pas moins de 3 millions d’hectares disparus.

La France bien sur connaîtra dans les années futures des hauts et des bas … mais aujourd’hui on ne peut pas dire que notre agriculture est au meilleur de sa forme (c’est mon point de vue), sachant que la France perd 26 mètres carrés de terre agricole par seconde, près de 80 000 hectares l’an, soit un département tous les cinq ans.

A méditer ?

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Photographie de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux – La Grande Rue

Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux – La Grande Rue

Photographie G. Brindelet, 39 rue Saint Nicolas, Ferté-sous-Jouarre ( S.-et-M)

Dos séparé -circulé à découvert en 1907

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Restons dans le département de la Seine et Marne avec cette sympathique carte postale de la commune de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux.

Encore une fois les habitants de cette ville sont au rendez vous du photographe, les Saint-Jeannais et Saint-Jeannaises posent tranquillement pour la postérité.

Il faut dire quand 1900 Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux est une petite ville de 603 habitants et les visiteurs se font rares même si la ville se situe qu’à 10 kilomètres de Meaux.

Le Maire de cette époque est Monsieur Tronchon ; le Boucher Monsieur Beaudoin ;Les agriculteurs Monsieur Bilbille, Mr Billard, Mr Maciet (L), Mr Martin, Mr Renoult, Mr Robcy, Mr Tronchon; le Boulanger Monsieur Leclerc; le Bourelier  Monsieur Jouard; le Charcutier  Monsieur Chapuis; le Charpentier en bateaux Monsieur Chouteau; les Cordonniers Monsieur Gratiot , Mr Notrel, Mr Urbain; les Épiciers  Monsieur Gratiot (tabac), Mr Hébert, Mr Mathieu, Mr Rochon; les Hôteliers Monsieur Chapuis, Mr Coquillon; Instruments aratoires, Monsieur Eckert,Mr Leclerc,Mr Rochon; Le Maréchal Ferrant, Monsieur Leclerc et le Plâtrier Monsieur Taupin.

Toutes ces personnes vivaient à Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux dans les années 1900 et il n’est pas impossible que des descendants de ces personnes reconnaissent leurs ancêtres …….  Si c’était le cas merci de me laisser un commentaire !



 

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Carte postale Ancienne de Tresmes le Pont et le Lavoir

Tresmes le pont et le lavoir – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tresmes ( S-et-M) –  le pont et le lavoir

Cliché S. L. – Collection L.D.B

Dos séparé – circulé à découvert

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Le photographe profite de la présence d’enfants et de lavandières pour faire un cliché qui deviendra une petite merveille à la mémoire de ce hameau de Tresmes.

Le hameau de Tresmes fait partie de l’un des 19 hameaux de la commune de Pommeuse, hameaux répartis le long de deux rivières  qui sont  le Grand-Morin et l’Aubetin.

Quelques mots de Pommeuse en 1900 , le Maire Monsieur Collinet (D) administre cette ville de 1000 habitants   située à 6 kilomètres de Coulommiers.

  A noter qu’à cette époque de nombreux habitants de cette commune travaillent dans la fonderie de métaux « Usine de Courtalin », usine qui possédait son dépôt à Paris (75 rue Turbigo).


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Carte postale Ancienne de Nanteuil-Saâcy – La gare en 1900

Nanteuil-Saâcy – La gare en 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

402 – Nanteuil-Saâcy – La Gare ( Vue extérieur)

Phototypie A. Rep et Filliette à château Thierry – Collection R.F

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Après la livraison de la ligne par l’État, la compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg  met en service le 26 août 1849 la station provisoire de Nanteuil lors de l’ouverture au service commercial de la section de Meaux à Épernay . Le bâtiment voyageurs en dur sera construit plus tard par la compagnie des chemins de fer de l’Est qui prend en 1854 la suite de la compagnie concessionnaire d’origine. (texte Wikipédia)

Mais allons faire un petit tour à Nanteui-sur-Marne et à Saâcy-sur-Marne dans les années 1900.

En 1900  les 387 habitants de Nanteui-sur-Marne sont administrés par le Maire : Monsieur Girardot .

La petite ville à cette époque ne manque pas de commerçants et d’artisans, citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville en 1900.

Le boucher  Mr Vary ; le Boulanger Mr Legrand ; le cordonnier Mr Gérard; les épiciers : Legangneux et Lemistre et les deux aubergistes la maison Delamotte et la maison Delanoë .

A deux kilomètres de Nanteuil et 27 Kilomètres de Meaux,  Saâcy-sur-Marne à la même époque est déjà une ville plus importante avec ses 1324 habitants administrés par le Maire Mr Parcollet.

Bien sur les commerçants et petits métiers sont plus nombreux qu’à Nanteuil mais la proximité des deux villes donne la possibilité de très vite trouver chaussure à son pied.

Le Samedi, jour de Marché à Saâcy et la fête patronale du 3 juin donne l’occasion aux habitants des deux villes de se rencontrer et d’échanger les dernières nouvelles du Pays !

  A citer aussi une fabrique d’échelles Maison LEROUX que l’on retrouve installée sur les deux villes en 1900 et qui devait employer des Nanteuillais et Nanteuillaises ainsi que des Saâcyats et Saâcyates

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