Paris Vécu – Paris Vécu- En banlieue , le Dimanche
( N°5 )
L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris
Dos séparé – non circulé
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Nous sommes à la belle époque, quelque années plus tôt le baron Haussmann à fait raser les vieux quartiers de Paris pour construire ses nouveaux immeubles luxueux et ses grands boulevards.
Le préfet Poubelle a fait mettre en place ses poubelles, mettant une grande partie des chiffonniers de Paris sans travail.
100.000 chevaux circulent dans les rues de Paris dans le vacarme des sabots et des roues des attelages, les parisiens les plus aisés font même répandre de la paille devant leurs habitations pour en diminuer ce bruit.
Mais c’est aussi la loi du 13 juillet 1906, qui accorde aux salariés de l’industrie et du commerce un repos de 24 heures après 6 jours de travail.
Et c’est le dimanche que nos parisiens s’évadent en banlieue, pour retrouver un peu de tranquillité, employés et ouvriers partent au vert pour pique-niquer dans les bois de la banlieue parisienne .
Il y a aussi le rendez vous des guinguettes sur les bords de Seine et de Marne, c’est l’endroit rêvé pour s’amuser et danser.
La guinguette la plus symbolique chez ‘Gégène’ est encore qu’une simple péniche tirée sur la berge et tenue par un certain Monsieur Rossignol.
Il faudra attendre 1918, Eugène Favreux et sa roulotte pour s’installer sur l’emplacement même de la péniche disparue, et devenir quelques années plus tard ‘chez Gégène’ le lieu à la mode des « Années Folles’.