Tilly-sur-Seulles Village de-l’Apparition – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tilly-sur-Seulles   Village de l’Apparition 
Phot. Leprunier, Bx 
Dos séparé – non circulé
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 Nous sommes en 1896 à Tilly-sur-Seulles et Voila le début de cette histoire … Depuis quelques jours, des faits bien extraordinaires à Tilly-sur-Seulles, petit chef-lieu de canton du Calvados, situé à environ vingt kilomètres de Caen et doté d’une vieille église du XIe siècle et d’un vieux château du XVIIIe, autour desquels s’épanouit une nature luxuriante de fraîcheur et se dessine un paysage normand merveilleux de fertilité et de richesses agricoles. C’est dans ce cadre aimable, où le printemps prodigue a cette époque ses splendeurs que la foule des croyants, des simples excursionnistes et des curieux continuent d’envahir le champ des miracles à Tilly-sur-Seulles. La semaine dernière aurait été fertile en apparitions variées. Plus de vingt personnes, dit-on, auraient été favorisées d’apparitions particulières ou collectives. Une dame Gourdier, de Bayeux, venue à Tilly en pèlerinage, prétend avoir eu trois visions successives. Les religieuses de l’école libre affirment que la Sainte Vierge continue, de leur apparaître à elles et à leurs élèves, au moment des prières du soir.
Le 1er mai, une femme habitant la commune de Castillon, venue elle aussi au champ des miracles, est tombée soudain en extase croyant apercevoir la Sainte Vierge, elle criait à la foule :
« La voyez vous ? Qu’elle est belle ! Sainte Vierge, priez pour nous ! »
Une jeune fille de vingt-quatre ans, Marie Cristol, déclare avoir vu la Sainte Vierge le 30 avril. « Elle avait une figure rose-et rayonnante de beauté. »

Dés 1897, une première chapelle en bois sera érigée à Notre Dame de Tilly, l’histoire est en marche et plus les années passent plus les apparitions de Notre Dame de Tilly-sur-Seulles continuent de défrayer les passions de ceux qui viennent prier et de ceux qui s’amusent de ce folklore religieux.  

La suite des pensées chez le visionnaire n’est pas la même que dans le raisonneur tranquille. « Hippolyte Adolphe Taine »