Villers Cotterets -Le parc-Passage des Châtaigniers
Risse ,Lib ,éditeur .
Dos simple -circulé en 1904
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On prenait son temps en 1900, la route est peu fréquentée mais le gardien est toujours à son poste.
Le métier de garde barrière n’était pas de tout repos, Il fallait être présent toute la journée, dimanche compris.
Manœuvrer la barrière n’était pas toujours facile, il fallait tirer à la force des bras une lourde barrière qui se déplaçait sur de grosses roulettes, la tache devenait encore plus dure quand il neigeait ou gelait.
Charrettes, fiacres, voitures et troupeaux étaient les usagers privilégiés de cette barrière, pour les piétons il existait des portillons libres d’accès
Indépendants à la barrière.
Par la suite on passa à un système beaucoup moins pénible pour manœuvrer les barrières grâce un treuil actionné par une manivelle.
Ensuite les barrières manœuvrées électriquement, et aujourd’hui les barrières automatiques.
Finis le sourire de la garde barrières ou du garde, et la petite conversation qui suivait en attendant le train.
Vive le progrès !!